Bases de l'écotox'
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Offres d’emplois et de stages en écotoxicologie
Vous êtes à la recherche d’un stage, d’un emploi ou de candidats dans le domaine de l’écotoxicologie ? Cette page est faite pour vous ! >> Recruteurs : n’hésitez pas à nous transmettre vos offres par e-mail, que nous nous ferons un plaisir de relayer 🙂 OFFRES D’EMPLOIS 19/11/25Postdoctorat en écotoxicologie des vers de terre (18 mois), INRAE, Palaiseau (91) – consulter l’offre (site de la SFE) 19/11/25Technicien de laboratoire (h/f) dans le domaine de l’écotoxicologie aquatique, Eurofins, Witterswil (Suisse) – consulter l’offre 19/11/25Biologiste – Écotoxicologie, Bureau Veritas, Québec (Canada) – consulter l’offre 19/11/25Ecotoxicologue (CDI), Intertek, La Défense (92) – consulter l’offre 19/11/25Ecotoxicology Expert (Biocides / REACH) (CDI), NonStopConsulting, télétravail,…
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La biodisponibilité des contaminants chimiques dans l’environnement
La biodisponibilité d’une substance chimique peut se définir comme sa capacité à interagir avec les organismes vivants. C’est un concept clé en écotoxicologie, notamment pour l’évaluation du risque lié à la présence de contaminants dans les milieux naturels. Que désigne précisément cette notion de biodisponibilité ? De quoi dépend-elle ? Comment la mesurer ? Autant de questions que je vous propose d’aborder au sein de cet article. 1. Qu’est-ce que la biodisponibilité ? 1.1 Définition La biodisponibilité désigne la capacité d’une substance chimique à interagir avec un « récepteur écologique » (c’est-à-dire une plante, une algue, un invertébré, un poisson, etc.) ou humain (Faburé et al, 2022). Plus précisément, les scientifiques distinguent généralement i) la disponibilité…
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Quelques notions clés sur la pollution et les polluants : définitions, classification, causes et conséquences
Les pollutions regroupent des nuisances de natures et d’origines très diverses. Elles ont des conséquences majeures sur notre environnement, mais aussi sur notre économie et notre santé, et touchent particulièrement les plus précaires. Cet article vous propose de démêler le fil de la pollution et des polluants à la lumière de définitions, classifications et exemples illustrés.
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Évaluer les effets des polluants chimiques sur les êtres vivants et les écosystèmes : les grands principes
Élus en charge de l’écologie, industriels confrontés à l’impact toxique de leurs produits, associations et consommateurs inquiets par la pollution de l’air, de l’eau et des sols… Toutes ces personnes ont besoin de réponses précises quant à l’impact des substances chimiques sur l’environnement. Mais évaluer les effets des polluants sur les êtres vivants et les écosystèmes n’est pas aisé, et doit nécessairement associer des approches complémentaires regroupées au sein d’une « boîte à outils », dans laquelle l’écotoxicologie a toute sa place. I. ÉVALUER LES EFFETS DES POLLUANTS POUR PROTÉGER LE MILIEU NATUREL 1. L’ensemble des milieux naturels sont contaminés par des polluants chimiques Fumées des usines et des véhicules, eaux usées…
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Le petit cycle de l’eau « pour les nuls »
Rivière, nappe d’eau souterraine, station de production d’eau potable, château d’eau, égout, eau pluviale, station d’épuration… Tous ces éléments font partie du petit cycle de l’eau, sorte de « parenthèse humaine » dans le cycle naturel de l’eau. Un petit cycle essentiel pour la préservation de nos ressources et de l’environnement, mais pourtant largement méconnu du grand public. Un petit cycle que je vous propose de (re)découvrir dans cet article qui retrace les différentes étapes du cheminement de l’eau, de son prélèvement jusqu’à son rejet dans le milieu naturel. INTRO – PETIT CYCLE DE L’EAU : DE QUOI PARLE-T-ON ? Un cycle qui s’apparente plutôt à « une parenthèse anthropique de l’eau » Depuis…
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Les bioessais de laboratoire : évaluer la toxicité des polluants en conditions contrôlées
L’évaluation des effets des polluants sur les organismes vivants fait classiquement appel à des bioessais en laboratoire, qui permettent de mesurer la toxicité de ces substances dans des conditions contrôlées. Principes, utilisations, classification, avantages et limites de ces outils : vous saurez tout (ou presque) grâce à cet article ! I. LABORATOIRE, TERRAIN, MODÉLISATION : DES APPROCHES COMPLÉMENTAIRES EN ÉCOTOXICOLOGIE On distingue classiquement trois grandes approches en écotoxicologie : les expérimentations de laboratoire, le terrain et la modélisation. Le mésocosme est généralement considéré comme l’intermédiaire entre le laboratoire et le terrain. Pour des raisons pratiques, l’écotoxicologie s’est historiquement centrée sur les expérimentations de laboratoire, dans une démarche proche de la toxicologie (Pery, 2009).…
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Historique de l’écotoxicologie
L’histoire de l’écotoxicologie débute dans les années 1970, à la suite de problèmes de santé publique et de perturbation de populations animales provoqués par des polluants. Plusieurs exemples historiques ont particulièrement marqué les mémoires : LA MALADIE DE ITAÏ ITAÏ À TOYOMA Cette maladie est apparue dès 1912 dans la ville de Toyoma, au Japon, en raison d’une intoxication au cadmium. Ce métal lourd a été rejeté en grande quantité par l’exploitation minière massive entre 1910 et 1945, notamment pour satisfaire la production d’armement. Ainsi, Jinzu, la rivière locale, ainsi que ses affluents ont été très fortement pollués en cadmium durant cette période. Or cette rivière était à cette époque…
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Notions essentielles de l’écotoxicologie
En 1977, Ramade donnait la définition suivante de l’écotoxicologie : » c’est l’étude des modalités de contamination de l’environnement par les agents polluants naturels ou artificiels produits par l’activité humaine ainsi que de leurs mécanismes d’action et effets sur les êtres vivants qui peuplent la biosphère ». Dans cette définition sont présentes les notions de base de l’écotoxicologie, détaillées ci-après. I. LES POLLUANTS 1. Qu’est-ce qu’un polluant ? Un polluant est une substance naturelle ou artificielle que l’homme a introduite dans un milieu où elle était absente ou présente en quantité différente. 1.1 Exemple d’une » substance polluante d’origine naturelle » : le sel Dans de nombreux pays tels que l’Espagne,…
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Les polluants cachés dans notre logement
Nous vous proposons de découvrir, de façon ludique, les polluants « cachés » dans les objets de notre quotidien, afin de vous sensibiliser au rôle de chacun dans la préservation des écosystèmes. En effet, de nombreux polluants « invisibles » sont présents dans notre logement. C’est le cas par exemple des phtalates que l’on retrouve notamment dans les emballages alimentaires et les jouets. Ces composés peuvent se retrouver dans l’environnement via les égouts, via les usines qui les produisent ou encore via les décharges où sont entreposés une partie de nos déchets. Lire aussi | Polluants et micropolluants : définitions et classification Pour découvrir ces polluants et quelques conseils pour limiter leur rejet dans…
Il se vend près de 6 shampoings chaque seconde en France soit près de 200 millions de bouteilles par an
Les produits d’entretien classiques contiennent des tensioactifs (appelés aussi agents de surface ou détergents) qui permettent d’éliminer les graisses et autres salissures à la surface de matériaux. Les détergents anioniques (charge négative) et amphotériques (dont la charge dépend du pH de l’eau) sont particulièrement présents dans les produits nettoyants, en raison de leurs propriétés nettoyantes et moussantes
Les phtalates, produits à quelque 6 millions de tonnes par an dans le monde
20 millions de lave-linge tournent en France chaque jour en moyenne
La France est le 4ème consommateur mondial de médicaments : plus de 3000 médicaments à usage humain et 300 médicaments vétérinaires sont actuellement disponibles sur le marché français. Une fois que ces substances ont agi dans l’organisme, elles sont excrétées, essentiellement dans les selles et les urines, puis relarguées dans les réseaux d’eaux usées (médicaments humains) et dans les sols (médicaments vétérinaires). Une partie de ces résidus de médicaments se retrouvent donc d’une manière ou d’une autre dans le milieu aquatique. Des traces de ces composés sont d’ailleurs régulièrement détectées dans les eaux de surface et même dans les eaux de nappe
On estime que 4000 à 6000 tonnes d’écran total sont libérées chaque année dans les zones de récifs tropicales par les 78 millions de touristes qui s’y rendent
En raison de son faible coût, l’huile de palme est, depuis quelques années, très utilisée dans l’alimentation: elle est présente dans 1 produit alimentaire empaqueté sur deux vendus en Europe (chips, biscuits, crème glacée, etc.). Or, la plantation de palmiers est à l’origine de déforestation, notamment en Indonésie. Dans ce pays, 3 millions d’hectares de forêt tropicale ont été détruits à cet effet entre 1990 et 2005 et le gouvernement prévoit un plan d’expansion des plantations de palmiers à huile de 14 millions d’hectares. La conversion des forêts en palmiers à huile a montré une perte de 80 à 100% des espèces de mammifères (dont l’orang-outan), reptiles et d’oiseaux dans ces zones
Les animaux se nourrissent d’aliments (céréales, petits animaux, etc.) contenant différents polluants. Au fil du temps, ces derniers s’accumulent dans l’organisme de l’animal et en particulier dans les graisses (phénomène de bioaccumulation). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence de nombreux pesticides et de PCB dans du saumon et du steak haché achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Tout comme les fruits et légumes, le riz peut contenir différents polluants tels que des pesticides, en particulier s’il est issu d’une agriculture intensive classique (non « bio »). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence d’isoprothiolane et de tricyclazole, 2 pesticides interdits d’usage en Europe, dans du riz acheté dans des supermarchés de la région parisienne
L’eau du robinet est globalement de bonne qualité en France et les normes en vigueur sont généralement respectées
Les fruits et légumes issus de l’agriculture intensive « classique » (c’est à dire non « bio ») contiennent des mélanges à faibles doses de substances chimiques classées, par les instances officielles, cancérogènes certaines, probables ou possibles ou soupçonnées d’être perturbatrices du système endocrinien. C’est ce qu’illustre notamment une étude de 2010 qui a révélé la présence de nombreux pesticides dans des produits achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Le lave-vaisselle est généralement moins consommateur en eau (12 L) que le lavage à la main qui dépend beaucoup du manipulateur (10 à 50 L)
Le liquide vaisselle est un détergent composé d’agents nettoyants appelés tensioactifs, mais aussi de colorants, conservateurs et parfums de synthèse. Bien que les tensioactifs ont l’obligation d’être biodégradables à 90%
Les composés perfluorés (PFC), tels que le téflon, ont la propriété de repousser l’eau, les matières grasses et la poussière. Ils sont ainsi utilisés comme antiadhésif dans de nombreuses poêles et casseroles. Les PFC sont persistants et s’accumulent dans les êtres vivants: certaines études ont révélé la présence de certains PFC dans les cours d’eau et les poissons (dans le foie notamment) ainsi que dans le sang humain
3,8 millions de tonnes de bisphénol A (BPA) ont été produits en 2006
Ces bouteilles contiennent notamment des phtalates, produits chimiques utilisés en tant que plastifiants et qui font partie de la famille des