
Blog « Autour de la pollution »
Bienvenue sur notre blog des écotoxicologues, initié en collaboration avec Nathalie Chèvre, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne. Ce blog vous propose des éclairages de chercheurs sur les pollutions chimiques et leurs conséquences sur l’environnement.
Découvrez les articles publiés :
- Des insecticides en vol (par Nathalie Chèvre, novembre 2025)
- Microfibres textiles : une pollution invisible dans notre machine à laver (par Léa Baumrucker, septembre 2025)
- Des microplastiques dans nos parcelles agricoles (par Océane Pfister, août 2025)
- Anti-puces familial (par Nathalie Chèvre, mai 2025)
- L’attaque contre la science aux USA va nous impacter tous (par Nathalie Chèvre, mars 2025)
- Les pesticides ont un effet sur la biodiversité (par Nathalie Chèvre, mars 2025)
- Les pesticides sont par définition toxiques (par Nathalie Chèvre, février 2025)
- Les organismes modèles en écotoxicologie : intérêts et limites (par Jeanne Lichtfouse, Colleen Guinle, Magali Schiano Di Lombo, Adrien Blanchard, Pierre Techer et Amélie Cant, décembre 2024)
- Ces cosmétiques qui nous veulent « vraiment » du bien ? (par Nathalie Chèvre, avril 2024)
- Glyphosate : tour d’horizon des effets environnementaux du célèbre Roundup (par Jimmy Devergne et Emilie Realis, mars 2024)
- Peut-on gérer la pollution du monde toxique qui nous entoure ? (par Nathalie Chèvre, janvier 2024)
- Contamination de l’environnement par les terres rares : quels sont les effets sur les organismes aquatiques ? (par Jozef Denhez, novembre 2023)
- Les substances perfluoroalkylées (PFAS) : quel risque ces « polluants éternels » font-ils peser sur l’environnement ? (par Sarah Berns, Théo Ciccia, Ludovic Faravel, Ophélia Gestin et Léa Tison, juillet 2023)
- Changement climatique : ça chauffe pour les poissons (par Jimmy Devergne, Emilie Realis et Mariem Zaidi, avril 2023)
- Entre écotoxicologie et éthique (par Nathalie Chèvre, mars 2023)
- Bilan du colloque annuel de la SEFA : SEFA-Metz-2022
- L’aluminium, un polluant méconnu mais pas sans conséquences (par Jimmy Devergne, Emilie Realis et Mariem Zaidi, pour la SEFA, octobre 2022)
- L’eau de pluie non potable ? (par Nathalie Chèvre, septembre 2022)
- Que sait-on de la contamination des étangs par les pesticides ? (par Gaspard Conseil, doctorant à l’Université de Lorraine, juin 2022)
- Un monde « sans pollution chimique » est-il possible ? (par Nathalie Chèvre, mai 2022)
- Des médicaments dans nos eaux (par Nathalie Chèvre, mars 2022)
- Les eaux usées, reflets de notre vie (par Nathalie Chèvre, février 2022)

>> Vous êtes doctorant(e), post-doctorant(e) ou chercheur(se) et êtes intéressé(e) pour publier un article dans ce blog ? N’hésitez pas à nous contacter 🙂
Il se vend près de 6 shampoings chaque seconde en France soit près de 200 millions de bouteilles par an
Les produits d’entretien classiques contiennent des tensioactifs (appelés aussi agents de surface ou détergents) qui permettent d’éliminer les graisses et autres salissures à la surface de matériaux. Les détergents anioniques (charge négative) et amphotériques (dont la charge dépend du pH de l’eau) sont particulièrement présents dans les produits nettoyants, en raison de leurs propriétés nettoyantes et moussantes
Les phtalates, produits à quelque 6 millions de tonnes par an dans le monde
20 millions de lave-linge tournent en France chaque jour en moyenne
La France est le 4ème consommateur mondial de médicaments : plus de 3000 médicaments à usage humain et 300 médicaments vétérinaires sont actuellement disponibles sur le marché français. Une fois que ces substances ont agi dans l’organisme, elles sont excrétées, essentiellement dans les selles et les urines, puis relarguées dans les réseaux d’eaux usées (médicaments humains) et dans les sols (médicaments vétérinaires). Une partie de ces résidus de médicaments se retrouvent donc d’une manière ou d’une autre dans le milieu aquatique. Des traces de ces composés sont d’ailleurs régulièrement détectées dans les eaux de surface et même dans les eaux de nappe
On estime que 4000 à 6000 tonnes d’écran total sont libérées chaque année dans les zones de récifs tropicales par les 78 millions de touristes qui s’y rendent
En raison de son faible coût, l’huile de palme est, depuis quelques années, très utilisée dans l’alimentation: elle est présente dans 1 produit alimentaire empaqueté sur deux vendus en Europe (chips, biscuits, crème glacée, etc.). Or, la plantation de palmiers est à l’origine de déforestation, notamment en Indonésie. Dans ce pays, 3 millions d’hectares de forêt tropicale ont été détruits à cet effet entre 1990 et 2005 et le gouvernement prévoit un plan d’expansion des plantations de palmiers à huile de 14 millions d’hectares. La conversion des forêts en palmiers à huile a montré une perte de 80 à 100% des espèces de mammifères (dont l’orang-outan), reptiles et d’oiseaux dans ces zones
Les animaux se nourrissent d’aliments (céréales, petits animaux, etc.) contenant différents polluants. Au fil du temps, ces derniers s’accumulent dans l’organisme de l’animal et en particulier dans les graisses (phénomène de bioaccumulation). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence de nombreux pesticides et de PCB dans du saumon et du steak haché achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Tout comme les fruits et légumes, le riz peut contenir différents polluants tels que des pesticides, en particulier s’il est issu d’une agriculture intensive classique (non « bio »). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence d’isoprothiolane et de tricyclazole, 2 pesticides interdits d’usage en Europe, dans du riz acheté dans des supermarchés de la région parisienne
L’eau du robinet est globalement de bonne qualité en France et les normes en vigueur sont généralement respectées
Les fruits et légumes issus de l’agriculture intensive « classique » (c’est à dire non « bio ») contiennent des mélanges à faibles doses de substances chimiques classées, par les instances officielles, cancérogènes certaines, probables ou possibles ou soupçonnées d’être perturbatrices du système endocrinien. C’est ce qu’illustre notamment une étude de 2010 qui a révélé la présence de nombreux pesticides dans des produits achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Le lave-vaisselle est généralement moins consommateur en eau (12 L) que le lavage à la main qui dépend beaucoup du manipulateur (10 à 50 L)
Le liquide vaisselle est un détergent composé d’agents nettoyants appelés tensioactifs, mais aussi de colorants, conservateurs et parfums de synthèse. Bien que les tensioactifs ont l’obligation d’être biodégradables à 90%
Les composés perfluorés (PFC), tels que le téflon, ont la propriété de repousser l’eau, les matières grasses et la poussière. Ils sont ainsi utilisés comme antiadhésif dans de nombreuses poêles et casseroles. Les PFC sont persistants et s’accumulent dans les êtres vivants: certaines études ont révélé la présence de certains PFC dans les cours d’eau et les poissons (dans le foie notamment) ainsi que dans le sang humain
3,8 millions de tonnes de bisphénol A (BPA) ont été produits en 2006
Ces bouteilles contiennent notamment des phtalates, produits chimiques utilisés en tant que plastifiants et qui font partie de la famille des