Les désinfectants : définition, réglementation et principaux utilisateurs
A ce jour, il n’existe toujours pas de vaccin ni de médicaments hautement efficaces pour lutter contre le virus SARS-COV-2, à l’origine de la pandémie de COVID-19. Aussi, comme le souligne le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) dans son avis du 24 avril 2020 « les mesures non pharmaceutiques (gestes barrières, distanciation physique, mesures d’hygiène, organisations individuelles et collectives) sont d’une extrême importance pour atténuer la diffusion du Coronavirus dans la communauté, protéger les personnes vulnérables, permettre la prise en charge hospitalière des cas les plus sévères et éviter la saturation des hôpitaux ». Le HCSP insiste également sur l’importance du nettoyage et de la désinfection des milieux publics extérieurs et intérieurs, nécessaire selon lui pour maîtriser complètement la transmission et la persistance environnementale du virus, et ainsi prévenir une possible deuxième vague épidémique (HCSP, 2020).
Ainsi, pendant le confinement, mais surtout depuis le début de la phase de déconfinement, nous utilisons collectivement des quantités faramineuses de produits désinfectants dans les hôpitaux, les maisons de retraite, mais aussi dans les lieux publics, les locaux des entreprises, les écoles et à la maison.
Il est évident que des mesures d’hygiène supplémentaires sont nécessaires en période d’épidémie… mais la désinfection massive « tout azimut » est-elle réellement utile ? N’y-a-t-il pas un risque pour notre santé et notre environnement à disperser de telles quantités de produits désinfectants ? Existe-t-il des alternatives ?

Parce que le COVID-19 risque de rester pour longtemps sur le devant de la scène (et avec lui, l’usage massif de désinfectants), il nous a semblé essentiel de tenter de répondre à ces questions, à travers un ensemble de six articles consultables sur le site. Ce premier article propose de faire le point sur la notion de désinfectants, sur la réglementation associée, sur les applications diverses de ces produits et sur leurs principaux utilisateurs.
I. DÉSINFECTANTS : DE QUOI PARLE-T-ON ?
1. Ne pas confondre détergents et désinfectants
On confond souvent le nettoyage avec la désinfection, et les produits détergents avec les désinfectants. Alors, tachons de faire le ménage dans ces différents termes.
Un produit détergent est utilisé pour nettoyer. Il s’agit d’un composé chimique capable d’éliminer les graisses et les salissures. Bien que cela ne soit pas sa fonction principale, le nettoyage avec un détergent détruit aussi une partie des micro-organismes (microbes) présents. On retrouve des détergents dans de nombreux produits ménagers, tels que la lessive, le liquide vaisselle, les produits de nettoyage des sols mais aussi dans les produits cosmétiques comme les shampoings. Le savon de Marseille et le savon noir, fabriqués à partir d’huiles végétales, sont des produits détergents. Il existe également un grand nombre de détergents synthétiques (= fabriqués par l’industrie chimique) composés de substances tensioactives aux noms « barbares » telles que le nonylphénol, le perfluorodecanesulfonate… et je m’arrête là.

Alors qu’un détergent est fait pour nettoyer, un produit désinfectant est fait pour… désinfecter. C’est à dire détruire les micro-organismes tels que les bactéries, les virus et les champignons. Plus précisément, selon la norme AFNOR NF T 72 101, la désinfection est une opération au résultat momentané, permettant d’éliminer ou de tuer tous les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus indésirables (c’est à dire de les rendre inoffensifs).
A noter que les désinfectants et détergents sont parfois mélangés au sein d’un même produit, ce qui ajoute à la confusion.
2. Un désinfectant est un produit biocide
Les désinfectants sont conçus pour tuer des micro-organismes. Ainsi, comme les produits de protection du bois ou les produits de lutte contre les nuisibles, ils font partie de la famille des biocides.
Les biocides sont encadrés par le règlement européen UE n°528/2012 (dit « Règlement Biocide »), qui définit les règles de mise sur le marché et d’utilisation de ces produits. Ce règlement affiche un objectif de maîtrise de l’efficacité des produits biocides dans le respect de la santé humaine et animale et de l’environnement. Il s’inscrit dans la continuité d’un certain nombre de textes européens encadrant la mise sur le marché des substances chimiques, tels que le règlement REACH, la directive Dispositifs médicaux, la directive Cosmétiques et le règlement Détergents (a3p.org, 2020).

Quelques directives et règlements européens encadrant la mise sur le marché des substances chimiques – Source des informations : Françoise DURAND, Anios – © Ecotoxicologie.fr – Licence : tous droits réservés
Les groupes de produits biocides selon la réglementation européenne
Un produit biocide « vise à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à les combattre de toute autre manière, par une action autre qu’une simple action physique ou mécanique ».
Le règlement européen classe les produits biocides en 22 types (TP), rassemblés en quatre groupes principaux :
-les désinfectants.
-les produits de protection : bois, cuir, matériaux de construction, etc.
-les produits de lutte contre les nuisibles : souris, rats, oiseaux, mollusques, poissons, etc.
-les autres produits biocides : produits antisalissures sur les coques de navires, fluides utilisés pour l’embaumement et la taxidermie, etc.
Les produits phytopharmaceutiques (pesticides) comme le glyphosate, ne font pas partie des produits biocides au sens réglementaire.
3. Les applications des produits désinfectants sont diverses
Comme détaillé dans le règlement Biocides, les produits désinfectants font l’objet d’utilisations diverses, qui vont de l’hygiène des mains (ex : gel hydro-alcoolique) à la désinfection de l’eau potable (ex : chlore), en passant par l’entretien des sols (ex : javel), du mobilier, des équipements et des surfaces.
Les produits antiseptiques (ex : pour désinfecter la peau après une blessure) et les produits destinés aux dispositifs médicaux sont également des désinfectants, même s’ils relèvent d’une réglementation spécifique.
A noter que les shampoings, gels douches, mousses à raser et autres produits cosmétiques ne sont pas considérés comme des produits désinfectants, malgré la présence possible d’« agents conservateurs » dans leur composition. En effet, ces derniers sont destinés à empêcher le développement de micro-organismes dans le produit en lui-même et non pas à désinfecter notre peau ou notre cuir chevelu (Laboratoire-scientis.fr, 2020). De même, la lessive et les produits de nettoyage de la vaisselle ne sont pas destinés à avoir un effet biocide, et ne rentrent donc pas dans la catégorie des désinfectants (Echa, 2020).
| TYPE DE PRODUITS | DESCRIPTION | NE SONT PAS CONCERNÉS PAR LE RÈGLEMENT BIOCIDES | |
| TP 1 | Hygiène humaine | Produits appliqués sur la peau humaine ou le cuir chevelu dans le but principal de désinfecter Exemples : gel hydro-alcoolique, lotions anti-microbiennes pour l’hygiène des main. | -Les produits d’antisepsie de la peau (relèvent de la directive relative aux spécialités pharmaceutiques) Exemples : tous les flacons achetés en pharmacie où il est écrit « Antiseptique » -Les produits cosmétiques (relèvent du règlement cosmétiques) Exemples : les shampoings et les gels douches contenant des substances chimiques anti-bactériennes telles que le triclosan |
| TP 2 | Désinfectants et produits algicides non destinés à l’application directe sur des êtres humains ou des animaux. | Il s’agit notamment : -de produits utilisés pour désinfecter les surfaces, les matériaux, les équipements et le mobilier -de produits utilisés pour désinfecter l’air, les eaux non utilisées pour la consommation humaine ou animale, les toilettes chimiques, les eaux usées, les déchets d’hôpitaux et le sol. Exemples : eau de javel (hypochlorite de sodium), glutaraldéhyde, chlorure de benzalkonium (ABDAC) | -Les produits destinés spécifiquement à la désinfection des dispositifs médicaux (relèvent de la directive relative aux dispositifs médicaux). |
| TP 3 | Hygiène vétérinaire | -Produits utilisés pour l’hygiène vétérinaire. Exemples : désinfectants et savons désinfectants, produits d’hygiène buccale ou corporelle -Produits utilisés pour désinfecter les matériaux et surfaces associés à l’hébergement ou au transport des animaux. | |
| TP 4 | Surfaces en contact avec les denrées alimentaires et les aliments pour animaux | -Produits utilisés pour désinfecter le matériel, les ustensiles de consommation, les surfaces… utilisés pour la production, le transport, le stockage ou la consommation de denrées alimentaires Exemples : produits « désinfectants alimentaires » destinés aux restaurations collective et commerciale | -Les produits biocides utilisés comme produits de protection pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux |
| TP 5 | Eau potable | -Produits utilisés pour désinfecter l’eau potable Exemple : chlore (Cl2) |
II. QUI SONT LES UTILISATEURS DE PRODUITS DÉSINFECTANTS ?
1. Plusieurs dizaines de milliers de tonnes sont utilisées chaque année à l’hôpital
Les désinfectants sont des produits très largement utilisés en milieu hospitalier pour l’entretien et la désinfection des surfaces et de l’instrumentation médicale. En France, leur consommation annuelle est estimée à plusieurs dizaines de milliers de tonnes par an dans les établissements de santé (Biotech, 2016). D’après une étude datant de 2001, chaque lit d’hôpital générerait chaque année l’utilisation de 2 à 4 litres de produits désinfectants (Réseau Santé Qualité, 2001).
Parmi les produits les plus couramment utilisés, nous pouvons citer (Boillot, 2008 ; Biotech, 2018)
- l’eau de javel et les autres produits chlorés, qui sont les produits les plus utilisés dans les hôpitaux [Famille des Halogènes]
- le glutaraldéhyde, très utilisé dans la désinfection des appareils d’endoscopie [Famille des aldéhydes]
- l’acide péracétique, produit de plus en plus utilisé dans les hôpitaux et qui tend à remplacer le glutaraldéhyde [Famille des péroxydes organiques]
- le DIDAC (Chlorure de didecylméthylammonium) et l’ABDAC (Chlorure de Benzalkonium), dont les consommations totales en France sont estimées respectivement à 1 000 tonnes par an et 700 tonnes/an [Famille des ammoniums quaternaires]
2. Mais les particuliers et certains secteurs d’activités sont également de gros consommateurs de désinfectants
Les établissements de soin et le secteur de la santé humaine et animale dans son ensemble utilisent donc de grandes quantités de désinfectants… mais ils sont loin d’être les seuls. Les secteurs de la grande distribution et de l’alimentation, certains types d’industries et les exploitations agricoles (en particulier l’élevage) sont également de gros consommateurs de ces produits.
De même, nous, particuliers, avons également des désinfectants :
- dans notre placard de produits ménagers : on retiendra que 7 ménages sur 10 utilisent de l’eau de javel (Casas, 2015).
- et dans notre pharmacie : produits antiseptiques.

L’importance de la consommation de produits désinfectants par les ménages a récemment été mise en lumière par le projet BIOTECH mené au sein de l’agglomération de Poitiers (Biotech, 2016). A partir d’enquêtes de terrain et d’analyses en différents points des canalisations d’eau usée, les chercheurs sont parvenus à établir une cartographie des « émetteurs » de produits désinfectants* à l’échelle du territoire. Les résultats de ces investigations montrent clairement que :
- Le CHU de Poitiers est l’établissement rejetant les plus grandes quantités de produits désinfectants dans les égouts de l’agglomération. Par exemple, par temps sec, plus de la moitié du désinfectant DIDAC arrivant à la station d’épuration provient de l’hôpital.
- Toutefois, les particuliers seraient les premiers contributeurs en ABDAC (45 % des rejets de l’agglomération) et en alcool benzylique (88 %).
*Les analyses se sont focalisées sur une liste de 8 molécules, toutes utilisées au sein des établissements de santé (mais pas uniquement) : DIDAC, ABDAC, Bis(aminopropyl)laurylamine, Digluconate de Chlorhexidine, MIT, CMIT, Méthylparabène et Alcool benzylique
3. L’effet Covid-19 : une explosion de la consommation de produits désinfectants
Devant la nécessité de protéger la santé des personnels de soin, des patients, des salariés des entreprises, des clients et des écoliers, le nettoyage et la désinfection massive des sols, des surfaces, des équipements… et des mains, ont été érigés en absolue nécessité.
Dans son avis du 24 avril 2020, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommandait par exemple dans les écoles*, les crèches et les entreprises, de « nettoyer et désinfecter, si possible deux fois par jour, les surfaces et les objets qui sont fréquemment touchés (poignées de porte, interrupteurs, robinets d’eau, tables, rampes d’escaliers, les aires de jeux, etc.) ». De même, dans la plupart des supermarchés, les caddies, paniers, tapis de caisse et autres surfaces en contact avec le personnel et les clients sont désinfectés très fréquemment, sans compter les appels à utiliser le gel hydro-alcoolique mis à disposition.
Certaines villes comme Nice sont même allées au delà des recommandations des autorités sanitaires en opérant une désinfection des rues. alors que le risque de contamination d’une personne par la voirie paraît négligeable et qu’aucun argument scientifique n’en a démontré l’efficacité (HCSP, 2020). Et en Indonésie, ce sont des passagers d’avion qui ont été directement aspergés de désinfectants.
Lire aussi | Covid-19 : la désinfection massive des lieux publics est-elle réellement utile ?
Fort logiquement, la consommation de produits désinfectants a explosé depuis le début de l’année, aux quatre coins du monde :
- En Algérie, les industries ont doublé leur production en produits de désinfection dès le mois de mars (Algerie-eco.com, 2020) ;
- Dans les épiceries canadiennes, lors de la semaine du 8 mars, les ventes de désinfectants pour les mains ont été multipliées par 7 par rapport à l’année passée (msn.com, 2020) ;
- En France, devant la pénurie des gels et solutions hydro-alcooliques, le ministère de l’Écologie a dû assouplir les règles de mise sur le marché des produits biocides (ufcc.fr, 2020). En parallèle, l’eau de javel était fin mars le 4ème produit le plus acheté en grande surface (afise.fr, 2020).
Se pose dès lors la question de l’efficacité de cette stratégie de désinfection massive, et des risques associés à l’utilisation de telles quantités de désinfectants, vis à vis de notre santé et de l’environnement.

Article rédigé par Vivien Lecomte, 21 août 2020 – Ecotoxicologie.fr : tous droits réservés
EN SAVOIR PLUS…
– Kit pédagogique « Pour comprendre et prévenir l’antibiorésistance », du site Medicamentsdansleau.org
– Coronavirus SARS-CoV-2 : Mesures barrières et de distanciation physique en population générale – Avis du Haut Conseil de la Santé Publique – 24 avril 2020
– Règlement européen Biocides – 22 mai 2012
– Projet de recherche BIOTECH sur la pollution par les produits biocides – Synthèse opérationnelle de la phase 1 – 2016
*Pour la rentrée scolaire 2020, le HCSP a prévu trois scénarios (doctrines) tenant compte de l’évolution de l’épidémie (HCSP, 2020b). Si le scénario le plus optimiste recommande simplement un nettoyage de routine une fois par jour, le scénario le plus défavorable, calqué sur la situation d’avril 2020, recommande toujours un nettoyage/désinfection de l’environnement plusieurs fois par jour.
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Il se vend près de 6 shampoings chaque seconde en France soit près de 200 millions de bouteilles par an
Les produits d’entretien classiques contiennent des tensioactifs (appelés aussi agents de surface ou détergents) qui permettent d’éliminer les graisses et autres salissures à la surface de matériaux. Les détergents anioniques (charge négative) et amphotériques (dont la charge dépend du pH de l’eau) sont particulièrement présents dans les produits nettoyants, en raison de leurs propriétés nettoyantes et moussantes
Les phtalates, produits à quelque 6 millions de tonnes par an dans le monde
20 millions de lave-linge tournent en France chaque jour en moyenne
La France est le 4ème consommateur mondial de médicaments : plus de 3000 médicaments à usage humain et 300 médicaments vétérinaires sont actuellement disponibles sur le marché français. Une fois que ces substances ont agi dans l’organisme, elles sont excrétées, essentiellement dans les selles et les urines, puis relarguées dans les réseaux d’eaux usées (médicaments humains) et dans les sols (médicaments vétérinaires). Une partie de ces résidus de médicaments se retrouvent donc d’une manière ou d’une autre dans le milieu aquatique. Des traces de ces composés sont d’ailleurs régulièrement détectées dans les eaux de surface et même dans les eaux de nappe
On estime que 4000 à 6000 tonnes d’écran total sont libérées chaque année dans les zones de récifs tropicales par les 78 millions de touristes qui s’y rendent
En raison de son faible coût, l’huile de palme est, depuis quelques années, très utilisée dans l’alimentation: elle est présente dans 1 produit alimentaire empaqueté sur deux vendus en Europe (chips, biscuits, crème glacée, etc.). Or, la plantation de palmiers est à l’origine de déforestation, notamment en Indonésie. Dans ce pays, 3 millions d’hectares de forêt tropicale ont été détruits à cet effet entre 1990 et 2005 et le gouvernement prévoit un plan d’expansion des plantations de palmiers à huile de 14 millions d’hectares. La conversion des forêts en palmiers à huile a montré une perte de 80 à 100% des espèces de mammifères (dont l’orang-outan), reptiles et d’oiseaux dans ces zones
Les animaux se nourrissent d’aliments (céréales, petits animaux, etc.) contenant différents polluants. Au fil du temps, ces derniers s’accumulent dans l’organisme de l’animal et en particulier dans les graisses (phénomène de bioaccumulation). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence de nombreux pesticides et de PCB dans du saumon et du steak haché achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Tout comme les fruits et légumes, le riz peut contenir différents polluants tels que des pesticides, en particulier s’il est issu d’une agriculture intensive classique (non « bio »). Ainsi, une étude de 2010 a révélé la présence d’isoprothiolane et de tricyclazole, 2 pesticides interdits d’usage en Europe, dans du riz acheté dans des supermarchés de la région parisienne
L’eau du robinet est globalement de bonne qualité en France et les normes en vigueur sont généralement respectées
Les fruits et légumes issus de l’agriculture intensive « classique » (c’est à dire non « bio ») contiennent des mélanges à faibles doses de substances chimiques classées, par les instances officielles, cancérogènes certaines, probables ou possibles ou soupçonnées d’être perturbatrices du système endocrinien. C’est ce qu’illustre notamment une étude de 2010 qui a révélé la présence de nombreux pesticides dans des produits achetés dans des supermarchés de la région parisienne
Le lave-vaisselle est généralement moins consommateur en eau (12 L) que le lavage à la main qui dépend beaucoup du manipulateur (10 à 50 L)
Le liquide vaisselle est un détergent composé d’agents nettoyants appelés tensioactifs, mais aussi de colorants, conservateurs et parfums de synthèse. Bien que les tensioactifs ont l’obligation d’être biodégradables à 90%
Les composés perfluorés (PFC), tels que le téflon, ont la propriété de repousser l’eau, les matières grasses et la poussière. Ils sont ainsi utilisés comme antiadhésif dans de nombreuses poêles et casseroles. Les PFC sont persistants et s’accumulent dans les êtres vivants: certaines études ont révélé la présence de certains PFC dans les cours d’eau et les poissons (dans le foie notamment) ainsi que dans le sang humain
3,8 millions de tonnes de bisphénol A (BPA) ont été produits en 2006
Ces bouteilles contiennent notamment des phtalates, produits chimiques utilisés en tant que plastifiants et qui font partie de la famille des
5 commentaires
Arcelin nlandu
Vraiment très aimes pour vos recherche car nous futur personnel soignant nous aides pour bien amené de recherche.
Message
Bonjour
Pouvez vous me dire qu’est ce que le « septicide » est exactement comme produit et comment s’en sert on ?
Merci pour votre retour bien cordialement.
Vivien Lecomte
Bonjour,
Il s’agit d’un produit désinfectant : https://www.shop.edm-imaging.com/produit/septicide-desinfection-de-haut-niveau/
Bien cordialement,
Vivien Lecomte
Olivier Perrier
Bonjour,
Quel est ce produit qui semble être un désinfectant et qui envahit l’espace public ? Je demande autour de moi mais personne ne semble le sentir. L’odeur est acide, âcre et pour tout dire désagréable.
On le sent absolument partout dans toute les villes d’Europe.
Cordialement,
O.Perrier
Vivien Lecomte
Bonjour,
Merci pour votre question, à laquelle je ne peux malheureusement pas répondre.
Je poserai la question au personnel d’entretien lorsque je sentirai l’odeur en question !